"Attentif à la beauté du jour comme aux menaces qui rôdent" est un extrait du livre "Cher instant je te vois" de l'autrice belge Caroline Lamarche.

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Cette série de 21 dessins grands formats, encre sur papier Tengucho 9 gr, constitue la colonne vertébrale de cette installation. Elle est complétée par des projections traversantes ainsi que des drones évolutifs. Cette installation aborde la question de l'inaltérabilité et de l'altérabilité des oeuvres d'art. Cette réflexion engage la question du statut "sacré" de l'oeuvre et de l'artiste, comme inatteignables et intouchables. 

 

Dans cette installation, le public est invité à traverser les dessins suspendus, les frôler. Ce frôlement vient conférer à l'oeuvre sa dimension de mouvement perpétuel. Mais ce n'est pas là la seule intervention du public. Les corps deviennent à leur tour des écrans, fixant les images projetées à travers l'oeuvre. L'usage de drones évolutifs, le travail sur la densité de l'air et les odeurs procurent au public une expérience mettant en jeu tous leurs sens.

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Cette installation est également une forme de manifeste originel pour le duo Treffel/Mandrill Kin. Une première oeuvre commune qui engage le duo dans son objectif de mêler les disciplines et de repenser le lien artiste-public-oeuvre.

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Cette installation a été présentée en première en septembre 2024  au Théâtre d'Haekem à Bruxelles. L'installation a été produite dans le cadre de l'invitation de la Biennale d'Art du Jura - France et présentée à Saint-Lothain dans le cadre de la crypte du Xème siècle de son église